dimanche 1 février 2009

Petite anecdote dominicale

Au milieu des années 50, un généreux homme d’affaire saoudien a décidé d’affréter un avion pour transporter des pèlerins soudanais vers la Mecque.

Malgré la vétusté de l’avion affrété et malgré la présence à bord de passagers en surnombre, la majeure partie du voyage se déroula dans des conditions normales mais à l’approche de l’aéroport de Djeddah, l’appareil commença à faire des siennes et le pilote anglais essaya tant bien que mal de le maîtriser.

Cependant les choses s’aggravèrent notamment lorsque l’un des moteurs s’arrêta et pris brusquement feu. Le pilote totalement affolé jeta un coup d’œil aux passagers mais ces derniers affichaient un calme olympien et à sa grande stupéfaction, il ne constata aucun signe de panique apparent. Mais il n’eut pas le temps d’analyser leur réaction car il devait se concentrer pour faire atterrir l’appareil. Chose qu’il réussit à faire grâce à une manœuvre très habile qui permît à l’avion de s’immobiliser en bout de piste juste en face d’une dune de sable.

Le pilote anglais s’attendait à une explosion de joie de la part des passagers et à un tonnerre d’applaudissements pour saluer sa performance mais rien de tout cela n’eut lieu. Les pèlerins commencèrent à descendre calmement de l’avion comme si rien de grave ne c’était passé.

Totalement interloqué, le pilote attribua la quiétude affichée par les passagers à leur statut de pèlerins et il éprouva une grande admiration envers ces pieux musulmans qui armés de leur seule foi avaient su faire preuve d’une parfaite indifférence face à une mort quasi-certaine.

Mais ce que notre pilote british ignorait, c’est que c’était la première fois que les braves pèlerins montaient dans un avion et donc n’ayant aucune expérience en la matière, ils avaient tout simplement cru que la procédure habituelle pour faire atterrir un avion consistait à mettre le feu à l’un de ses moteurs et à le faire immobiliser devant une dune de sable.

Comme quoi les conclusions qu’on peut tirer d’un événement donné peuvent diamétralement différer selon l’interprétation qu’on a choisi d’adopter.

2 commentaires:

Houssem a dit…

"...les braves pèlerins montaient dans un avion et donc n’ayant aucune expérience en la matière, ils avaient tout simplement cru que la procédure habituelle pour faire atterrir un avion consistait à mettre le feu à l’un de ses moteurs et à le faire immobiliser devant une dune de sable."

TOUS les pélerins ont cru ça?! Ca me rappelle les films américains sur les arabes ou/et musulmans où ils sont tous cons, pensent tous pareils, ...

MAD DJERBA a dit…

C'est un peu tiré par les cheveux, non ?