mardi 9 décembre 2008

Exception culturelle

Je me suis toujours demandé pour quelle raison socio-psychologique une beuverie entre tunisiens moyens devait irrémédiablement s’achever par un récital de mézoued ayant pour thèmes principaux la mère « Il Ghalia » ou les difficultés de la « Ghorba ».

Est-ce que le poivrot tunisien de base est génétiquement programmé pour entonner ces chants harmonieux ou bien est-ce le fruit d’une tradition culturelle séculaire? Pour élucider cette problématique, les travaux de Darwin sur l’évolution des iguanes des îles Galápagos seraient d’une grande utilité.

En vérité, cette exception culturelle tunisienne devrait faire l’objet d’une mesure de sauvegarde au même titre que le sanglier de Kroumirie ou le buffle d’Ichkeul. Il serait regrettable de priver les générations futures du chant mélodieux de l’homo-zabratus.

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